jeudi 21 juin 2012

Faites ce que je dis, pas ce que je fais

Au bureau de Beauport, un superviseur disciplinent ses employées et ses employés parce qu’ils arrivent en retard au travail de quelques minutes. Comme le précise si bien la Great-West, la vie apporte son lot d’imprévus et ce n’est pas seulement dans le domaine de la santé.

Il se peut qu’un accident de la route provoque une congestion monstre qui nous retarde, que notre enfant soit malade et qu’il faut s’en occuper (prendre sa température, donner ses médicaments, etc.), une tempête de neige, bref, il peut arriver qu’on ait des imprévus. Dans ce cas, il faut aviser le superviseur ou la superviseure.

Mais à Beauport, cela ne fonctionne pas ainsi. Sauf que, ce même superviseur qui discipline ses employées et ses employés arrive lui aussi en retard. Sera-t-il discipliné? Poser la question, c’est lui répondre!

La peur d’avoir peur

Plusieurs membres appellent au local ou discutent avec nous lors de visite de plancher pour dénoncer une situation dans laquelle ils se croient lésés. Comme le stipule la clause 9.07 de la convention collective, les employées et employés ont droit de se plaindre, de discuter avec son délégué ou de simplement s’informer sur quoi que ce soit qui le brimerait à son travail.

Le hic, c’est la peur. La peur d’être en brouille avec son fragile et susceptible superviseur. On sait tous que les superviseures et superviseurs ont le monopole du savoir et de la connaissance et de leur bouche sorte la vérité indiscutable toujours dans un seul but : aider les gens sous leur égide.

Faux, archi-faux! Les superviseures et superviseurs sont là que pour propager la nouvelle de l’employeur et dans un seul but d’améliorer une situation : la leur.

Si une superviseure ou un superviseur est fâché contre vous parce que vous avez fait valoir vos droits, c’est son problème. Il y a une convention collective à respecter, qu’il la respecte au lieu de faire du fling-flang.

Pour l’orgueil et la rancune, si vous endurez une situation où vous avez été lésé, vous ne faites du tort qu’à vous.